Depuis que nous sommes tous confinés à domicile en raison de la pandémie de covid-19, les démarches de celles et ceux qui sont à la recherche d’un emploi ainsi que des recruteurs sont pour le moins complexes.
Au mois de mars, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 7,1%, la plus forte hausse depuis 20 ans. On compte 70% de baisse dans l’intérim, sauf dans les secteurs qui restent demandeurs d’intérimaires, comme la pharmacie, l’industrie agro-alimentaire ou la grande distribution.
Il est impossible actuellement de rencontrer de futurs employeurs ou d’aller sur des salons. Recevoir des candidats ne sera pas non plus possible, et ce pendant de longs mois.
L’entretien vidéo différé est donc devenu un outil absolument stratégique pour les entreprises pendant le confinement et a tout naturellement trouvé sa place dans le processus de recrutement.
Un déroulé simple en 3 étapes :
- le recruteur rédige ses questions .
- les candidats répondent aux questions .
- le recruteur visionne les réponses et sélectionne les meilleurs profils.
Des avantages pour les candidats et pour les recruteurs :
- Première évaluation des candidats pour la phase de présélection.
- Temps de préparation pour le candidat, lui permettant d’apporter de meilleures réponses aux questions et de bien se présenter.
- Réalisation des entretiens de recrutement dans des conditions quasi similaires à un entretien physique.
- Aperçu des softs skills du candidat, difficilement identifiables sur un CV.
- Valorisation de l’image de marque de l’entreprise qui utilise des outils innovants.
L’usage de ces outils digitaux permet aux recruteurs d’anticiper la sortie de crise et aux candidats de poursuivre leur recherche d’emploi.
Les processus de recrutement étant souvent longs et coûteux, la vidéo différée, offre un indéniable gain de temps et permet de voir plus de candidats. Son usage pourrait bien se pérenniser dans le futur du recrutement.